Jeudi 9 août - préparatifs

Une semaine scolaire un peu courte pour les filles qui ont eu la grippe, ce qui les a obligé à manquer l'école pendant 2 jours. La maman aussi, et toutes les trois sont allées voir le médecin lundi matin.

Les infrastructures médicales en Thaïlande sont globalement de bonne qualité et la médecine dite moderne y est pratiquée depuis très longtemps. Certains hôpitaux ont même acquis une réputation internationale, notamment le Bumrungrad Hospital à Bangkok dont le nombre de patients étrangers est supérieur aux locaux. De plus, le coût des actes y est très bon marché pour une qualité tout à fait comparable aux hôpitaux européens et la Thaïlande est même devenue une destination privilégiée du tourisme médical.

Pour notre part, nous allons au Sanamchan Hospital à Nakhom Pathom. En effet, même si chaque village compte un dispensaire, la majorité des médecins a l'habitude de consulter à l'hôpital. Quelques uns ont un cabinet privé, mais ils n'ouvrent généralement que le soir après leur journée à l'hôpital. On trouve aussi des cabinets spécialisés tels que des ophtalmologistes, dentistes, etc., mais eux aussi consultent dans un hôpital.

Après la consultation du médecin, passage à la caisse et ensuite réception des médicaments. La pharmacie est en effet directement intégrée dans l'hôpital et ne délivre que les quantités prescrites par le médecin. Autrement dit, on repart avec un sachet de 10 pilules à prendre 2x par jour pendant 5 jours, pas besoin d'acheter la boîte de 25 !!

À titre comparatif, la consultation d'un médecin généraliste dans un bon hôpital coûte environ 4 Euros, la visite chez un dentiste avec traitement fluoré, réparation d'une petite carie et arrachage de deux dents (le premières !!) nous a coûté environ 25 Euros.

Et bien sûr la fameuse question fondamentale que pose chaque français : "est-ce qu'il y a une sécu ?".

Oui, la Thaïlande possède un système d'assurance maladie qui donne accès aux soins du secteur public pour un forfait de 30 Baths (environ 0,66 Euro) quelle que soit la pathologie. Tous les salariés cotisent à ce système, mais il existe un système de quota et on ne peut en bénéficier qu'à l'hôpital auprès duquel on est inscrit. Autrement dit, si vous avez une rage de dents et que le quota du mois est atteint, il faudra garder votre rage de dent jusqu'au mois prochain, ou alors payer le tarif normal...

Il existe aussi des assurances privées qui proposent des formules de remboursement adaptables en fonction des besoins, mais globalement les soins courants sont tellement bon marché que nous nous sommes contenté d'une bonne assurance hospitalisation en cas de coup dur et : OUI, IL EST POSSIBLE DE VIVRE SANS LA SÉCU !!

Lundi prochain sera férié et ce soir nous préparation des bagages pour un week-end prolongé à ......  mais chut ! c'est une surprise ! Vous en saurez plus la semaine prochaine.