24 Septembre - Voyages à Korat

Puisque nous étions récemment au parc national de Khao Yai, je vais à présent enchaîner ma série de Voyages en Thaïlande en vous parlant de l'un des provinces qu'il couvre, à savoir Korat qui est la deuxième plus grande province du pays. Korat est en fait l'ancien nom, plus facile à prononcer et à retenir que le nom officiel actuel qui est Nakhon Ratchasima.

Je vais aussi compléter chacun de ces billets par une carte des provinces de la Thaïlande sur laquelle les endroits déjà évoqués apparaissent en rouge afin que vous puissiez mieux les situer.

Ci-contre, nous avons donc le N° 5, Mae Hong Son, au nord-ouest, le N° 56, Bangkok, au centre et aujourd'hui le N° 32, Nakhon Ratchasima, au seuil de a région nord-est (ou Issan).

Notre premier passage dans cette région remonte à octobre 2005 et il s'agissait aussi de notre premier "grand" voyage en famille depuis notre installation en Thaïlande, en juin 2004 (en faisant abstraction des week-ends ou même des courts séjours de 3-4 jours). La ville de Korat se dispute la deuxième place des métropoles du pays avec Chiang Mai et compte près de 800 000 habitants. Ce chiffre est cependant à considérer avec précaution, car les fichiers de l'état civil thaïlandais ne sont pas toujours très fiables.

Petite ballade au zoo en voiturette électrique...

...avant d'aller admirer un célèbre temple Khmer de la région : Phimai

Anecdote : pendant la préparation du voyage, je montrais l'itinéraire prévu à Pong sur la carte. Voyant qu'elle prenait un air inquiet, je lui ai demandé ce qui la tracasse. En regardant la carte, où les grands axes sont tracés en rouge et les axes secondaires en jaune, elle pensait que la couleur correspondait au revêtement de la route et qu'il s'agissait en fait de chemins de terre (rouge ou jaune).
Rappelez-vous l'histoire du tuk-tuk à Bangkok pour les thaïs et les cartes !!
Autre raison : l'Issan a toujours été considérée comme la région la plus pauvre du pays et un peu dénigrée par les thais du centre. Pour eux, l'Issan, c'est un peu comme l'Auvergne des années 50 pour un parisien.